Accéder au contenu principal

Message n°2 : Base de données médicales MEDLINE

Il existe un site web qui rythme ma vie professionnelle car c’est là que je puise l’essentiel de mes idées et réflexions. C’est le site Pubmed de la base de données MEDLINE.  Beaucoup de mes amis et confrères n’y vont jamais.  J’y passe en moyenne une heure par jour toute l’année, et j’ai un système d’alerte qui me tient au courant en temps réel de tout ce qui est publié sur les sujets que je suis de près !
Alors j’ai décidé de décrire son utilisation pas à pas en une dizaine de leçons (à peu près une par mois). Alors commençons aujourd’hui !

Premiers pas sur Pubmed (Chapitre 1)

MEDLINE (Medical Literature Analysis and Retrieval System Online)  est une base de données bibliographique regroupant les sciences biologiques et biomédicales. L’interface PubMed est le moteur de recherche qui permet de consulter la base de données.
Cette base de données possède en juillet 2011 plus de 21 millions de citations dans 5000 revues biomédicales.

L’adresse  est la suivante: www.pubmed.com

Allez y et vous pouvez très intuitivement déjà écrire un mot clé qui vous intéresse dans la case de recherche.

Disons « dental bleaching». Cliquer sur Search et vous verrez apparaître les articles sur l’éclaircissement dentaire.  Cliquer sur les liens et vous aurez accès aux résumés des articles.

Idem écrivez « Attal JP » et vous verrez la liste des articles que j’ai publiés.

Vous pouvez aussi écrire le nom d’une famille de matériau (glass ionomer cement ou zirconia), un nom commercial (Cerec  ou Temp Bond), même un critère esthétique (buccal corridor) ou même une revue (Journal of dentistry).

Depuis le 30 juin dernier la liste repère en gras le mot recherché.

C’est une méthode simple qui donne pas mal d’information même si ce n’est pas celle que je vais vous conseiller dans les prochains chapitres. Entraînez vous toutefois ainsi afin de mieux comprendre les améliorations que je vous décrirai plus tard.

RDV au prochain épisode.

Posts les plus consultés de ce blog

 Comment coller efficacement   sur les dents atteintes de MIH ? Message n°22 : La prévalence des MIH (hypominéralisation Molaire Incisive) est très forte, et ce, partout dans le monde. Une récente revue systématique et méta-analyse sur 99 études incluant plus de 100 000 participants sur 43 pays différents donne une valeur moyenne de 13% (1)  ! Une étude similaire, l’an dernier, donnait, sur 70 études, une prévalence de 14% (2) . Les conséquences de ces MIH sur les tissus dentaires (3) et sur la qualité de vie des patients (4) sont connues. Le praticien doit donc connaître les différentes modalités de traitement possible (5) . Parmi celles-ci, le collage aux tissus atteints pour protéger, améliorer l’esthétique ou restaurer, est souvent incontournable.   Mais le collage sur ces tissus est reconnu comme étant moins performant (6) . Nous attendions un article de référence sur le collage aux tissus hypominéralisés dans le cas des dents atteintes de MIH. Il vient d’êtr

Simplification de la technique d'érosion/infiltration pour le traitement des taches de l'émail

Message n°24:                      En Août 2015, alors qu’on avait déjà avec mon ami le Dr Gil Tirlet plus de 5 ans d’expérience sur la technique d'érosion/infiltration, je proposais (lire message n°20 de ce blog) un algorithme de traitement des taches de l’émail qui illustrait le protocole détaillé du traitement de ces taches quelque soit leur étiologie  (1) . Cet algorithme remplaçait avantageusement les instructions du fabricant inadaptées. Quatre années plus tard, il m’a semblé nécessaire de faire un point sur ce sujet, en proposant 2 simplifications de la procédure et quelques modification à l'algorithme. 1)      La simplification liée à l’utilisation du bistouri Pour infiltrer les taches, blanches ou colorées, il faut, bien sur, au moins avoir atteint la lésion hypominéralisée qui le plus souvent est profonde (exemple : dans le cas des MIH). Jusqu’à présent on réalisait des cycles HCl/Alcool/Sablage ou fraisage jusqu’à obtenir une

Message n°21 : Une proposition pour éviter les sensibilités pendant l'éclaircissement dentaire

Eclaircissement dentaire : Proposition pour un temps personnalisé de port des gouttières Je suis surpris que les praticiens français réalisent si peu d’éclaircissements dentaires sur leurs patients. Pourtant la technique d’éclaircissement ambulatoire avec port nocturne des gouttières proposée par Haywood (1) est très largement documentée et reconnue par la communauté internationale comme étant fiable et sécure (2) . Il y a bien entendu la demande forte et bien documentée de nos patients pour les « dents plus blanches » (3) qui justifierait à elle seule de nombreux traitements. Mais sur un plan plus médical, il est difficile de se passer d’éclaircissement avant la réalisation de soins conservateurs ou de prothèse dans le secteur antérieur. C’est aussi, et encore davantage le cas, pour les traitements des dyschromies dentaires très nombreuses liées aux hypominéralisations (fluoroses, MIH, traumas…etc) (4) . Je pense qu’une des raisons du faible nombre d’éclaircisse